30/10/2019

Calligraphie provençale

Fabienne Verdier sur les terres de Cézanne

exposition rétrospective


Musée Granet, Aix-en-Provence
exposition temporaire, initialement jusqu'au 13 octobre, prolongée jusqu'au 5 janvier 2020


Si en art vous aimez les choses très "simples", la peinture non figurative, les très grands formats, cette exposition est faite pour vous. 
Cette artiste contemporaine dont la cote est au plus haut a passé 10 ans au Tibet où elle s'est initiée à la calligraphie sino-tibétaine.
Celle-ci marque son oeuvre qui s'inspire aussi des ondes et vibrations engendrées par la méditation et la musique.
La calligraphie est stylisée, épurée à l'extrême pour représenter des paysages provençaux.

24/10/2019

L'envolée sauvage

Donne-moi des ailes


Film d'aventure (France) de Nicolas Vanier, 2019, 1h53 avec Jean-Paul Rouve, Mélanie Doutey...


J'ai vu ce film au cinéma pour mieux profiter des paysages grandioses tournés en Camargue, en Baie de Somme et à travers l'Europe jusqu'en Arctique.
Mais le film est aussi attendrissant car outre l'aventure, père et fils finissent par partager la même passion. Le film pose aussi la question du courage et quasiment de la désobéissance civile.

Le film est inspiré du roman éponyme de Nicolas Vanier, lui-même inspiré par l'histoire vraie de Nicolas Moullec, "l'homme qui a volé avec les oies".

17/10/2019

A la vie, à l'amour


Un certain Paul Darrigrand

de Philippe Besson, 2019

Disponible à la médiathèque

J'ai lu ce roman autobiographique rapidement, même s'il s'agit d'un véritable objet littéraire.

C'est un livre à plusieurs entrées: une histoire d'amour fulgurante, des souvenirs de jeunesse, la naissance d'un écrivain, la maladie comme renaissance.

L'enfant au centre

Pupille

Film dramatique (France) de Jeanne Herry, 2018, 1h55

avec Gilles Lellouche, Sandrine Kiberlain, Elodie Bouchez, Olivia Côte, Clotilde Mollet, Miou Miou...

Disponible en DVD à la Médiathèque

Le genre dramatique n'est pas forcément ma tasse de thé, mais Pupille m'a bluffée.

Assez inclassable car il s'agit d'un film technique, très documenté sur l'adoption.
L'émotion reste présente, car l'équipe a tourné dans un vrai service de néonatalogie, avec de vrais nouveaux-nés dont les regards et les réactions physiologiques ont été captés. On apprend par exemple que le rythme cardiaque d'un nouveau-né accélère lorsqu'on lui parle et qu'on le regarde.

Le but de la réalisatrice était de montrer comment les services de protection de l'enfance sont là pour trouver des parents "suffisamment bons" à un enfant et non pas le contraire. Une scène est particulièrement révélatrice qui met aux prises une travailleuse sociale qui annonce à un couple que leur dossier n'a pas été retenu car leur désir est auto-centré et non pas tourné vers l'enfant.